Petit rectificatif concernant l'amabilité des autochtones. Je suis tombé sur pas mal de gens tout a fait serviables et charmants hier et aujourd'hui. Je retire donc ce que j'ai écrit dans mon précédent post.
Vers 20h, apres une douche aussi
fraiche que possible, c'est à dire chaude,
je me faufile entre les immeubles, vers la station de metro Lavender,
direction Aljunied, deux arrêts plus
loin. Je suis a nouveau trempé, la nuit est
lourde et moite a souhait. Je rejoins les Grenobloises dans leur super
immeuble moderne-jacuzzi-sauna-piscine à débordement.
Charlotte est venue venue vivre ici quelques mois avec Quentin, son
copain, en stage de fin d'études à Singapour. Pauline et Claire logent chez un
autre ami, Jean-Philippe, qui lui est ingénieur
pour une boite francaise.
On part manger dans un petit resto indien du
quartier, avant de se lancer en quête
d'un endroit où boire une bière. Sur le chemin, on se livre à une
experience incontournable pour tout étranger de
passage à Singapour ou en Malaisie : la dégustation du durian, un fruit local. Une espece de
grosse courge piquante de la taille d'un ballon de foot, dont les
habitants raffolent. Un veritable met de choix
: 4 euros la bête. Signe particulier :
son odeur, nauséabonde, oscille entre le poisson
pourri et le vomi. Le fruit est d'ailleurs interdit dans les lieux et
les transports publics. Prenant notre courage
à deux main, nous tentons chacun notre
tour d'ingurgiter une bouchée de cette putride
chair végétale. J'ai
l'impression d'avaler de la fondue savoyarde qui aurait un fort gout de
poubelle. Si si, le gout de poubelle existe. Je recrache immédiatement, mes comparses en font tout autant.
Charlotte manque de vomir et sent venir l'allergie alimentaire. Bon, le
durian, c'est fait.
Nous peinons a trouver un bar digne de ce nom.
Les rades du coin sont plutot des karaokes glauques ou des chanteuses
approximatives s'égosillent sur une sono
assourdissante. Pour sur, les charmantes hotesses qui peuplent les lieux
ne sont pas là pour faire de la couture.
On finit par trouver une sorte de resto en plein air ou la bière (locale, la Tiger) est fraiche mais ou
l'accueil est exécrable. Sur les coups de 23h30,
chacun rentre se coucher. Encore sous l'effet du jetlag, je ne m'endors
pas avant 3h du matin, pour un réveil a 9h. Ca
pique un peu.
Au saut du lit, je boucle
mon sac et pars en quête d'une agence de
car pour rejoindre la Malaisie. Je sue et je suffoque dans la fournaise,
sac au dos (je change d'auberge pour ma derniere nuit, celle-ci nétait pas donnée) pour trouver
le bon guichet. Mon voyage est enfin booké, je
pars en car demain direction Mersing. Je rejoindrai là-bas
la french team pour quelques jours sur Pulau Besar, petite ile
paradisiaque de la cote est.
A+ les crocos puants.
Quelques photos d'hier en
bonus, je n'en ai pas fait de nouvelles
temple chinois |
C'est important la clim a Singapour |
Un grand bonbon et un Singapourien content |
Ma deuxieme auberge, en jaune, au milieu |
J'aime bien emmerder différents vendeurs de matos de photo chinois |
J'ai beaucoup aimé la dégustation de "Durian". Fruit improbable chez nous, nous qui sommes habitués à des saveurs si conventionnelles.
RépondreSupprimerBon voyage vers la Malaisie et continue à nous nourrir de tes découvertes sud asiatiques !
Avec une échalote ca serait peut être mieux passé..
RépondreSupprimeret un peu de vinaigre en boisson....
RépondreSupprimerEt pourquoi pas une petite crotte de nez pendant qu'on y est.
RépondreSupprimerTon expérience du Durian ça me fait penser au regretté Coluche: "J'vais vous dire : le poisson quand c'est pas frais, déjà, à manger c'est pas bon, hein ? Mais alors à vomir... "
RépondreSupprimerBon trip Tintin
petite suggestion bière australienne...il y a à melbourne, un bar qui fait sa propre bière "the little creature", quartier Fitzroy, Brunswick street!
RépondreSupprimersinon le caca de cacatoes c'est bon aussi!