"Ca flotte, pote !": Singapour, étouffante frimeuse

Chinatown

Ouch ! Hell of a day ! Et pas encore terminé... Couché hier soir à 21h, complètement à la masse, réveil ce matin a 7h30, à peine mieux, mais reposé... Apres un petit dej rapide a l'auberge, il est 9h, je m'élance à pied a travers la ville. La chaleur humide est deja de la partie (si tant est qu'elle en fut un jour absente) et le ciel hésite entre soleil et nuages vaporeux. Lorsque je dégaine mon appareil photo, une épaisse couche de buée apparait instantanément sur l'objectif. Je me retrouve au pied d'un building ultra moderne ou les workers, asiatiques ou occidentaux affluent en masse pour l'embauche. Des centres commerciaux tous plus énormes les uns que les autres se succèdent, rivalisant de modernité et de clinquant. Chaque incursion dans l'une de ces galeries est une fontaine de fraicheur salvatrice qui vous envahit. Le quartier de Marina Bay est en ébullition, Singapour accueille ce weekend son Grand Prix de F1. Devant le Raffles Hotel, le plus luxueux de la ville, toute l'équipe, patron en tete, prend la pose pour la photo officielle. Je parviens à me faire autoriser l'entrée du palace (merci la carte de presse) histoire de prendre des photos de l'intérieur.

J'erre dans les rues en me laissant guider par les hauts buildings de la ville. Le quartier des affaires, à la fois démesurément haut, étendu et ultra-moderne, n'a rien a envier a Wallstreet. Apres m'être fait refusé l'accès au dernier étage du plus haut des immeubles (ça marche pas a tous les coups), je prend la direction de Chinatown, quartier incontournable. Au Food center, on peut déguster pour 2,5 dollars singapouriens (moins d'1 euro 50) une délicieuse assiette de riz, avec au choix du poulet frit, du poisson et tout un assortiment de légumes et de champignons.

La ballade se poursuit le long de Clark Quay, joli quartier ou des bâtiments cossus et colorés accueillent une enfilade de bars et de restos tout au long de la rivière. Je marque une pause dans un temple chinois pour faire quelques photos. Pas un chat dans le sanctuaire. L'encens brule, les ornements rouge et or et les statuettes rococo font presque mal aux yeux. J'étouffe. Scotché au zénith, le soleil est de plomb et l'humidité en fonte massive. Agrippé à ma bouteille d'eau, je traine les pieds jusqu'à Orchard Road, un enchevêtrement indécent de malls - ces centres commerciaux géants à l'américaine - eux aussi dernier cri. Un peu sonné et décu de ne - meme pas ! - avoir trouvé l'objectif photo que je convoite avidement, je décide de prendre le métro pour rentrer à Arab street, ou se trouve mon auberge de jeunesse. Dans le métro, en demandant mon chemin, je fais la connaissance de trois jeunes françaises qui viennent d'arriver à Singapour, elles-aussi en vacances et en année sabbatique pour l'une d'entre elles. Elles me proposent de les rejoindre pour manger ce soir dans un resto indien, ce que je me fait une joie d'accepter. Bon allez, je vous charge quelques photos (j'en ai déjà pris 130 !) et puis direction la douche. A plus les wallabies nouveau-nés.

Valy Dundee qui vous aime