vendredi 21 septembre 2012

20/09/12 : la suite


Petit rectificatif concernant l'amabilité des autochtones. Je suis tombé sur pas mal de gens tout a fait serviables et charmants hier et aujourd'hui. Je retire donc ce que j'ai écrit dans mon précédent post. 

Vers 20h, apres une douche aussi fraiche que possible, c'est à dire chaude, je me faufile entre les immeubles, vers la station de metro Lavender, direction Aljunied, deux arrêts plus loin. Je suis a nouveau trempé, la nuit est lourde et moite a souhait. Je rejoins les Grenobloises dans leur super immeuble moderne-jacuzzi-sauna-piscine à débordement. Charlotte est venue venue vivre ici quelques mois avec Quentin, son copain, en stage de fin d'études à Singapour. Pauline et Claire logent chez un autre ami, Jean-Philippe, qui lui est ingénieur pour une boite francaise. 


On part manger dans un petit resto indien du quartier, avant de se lancer en quête d'un endroit où boire une bière. Sur le chemin, on se livre à une experience incontournable pour tout étranger de passage à Singapour ou en Malaisie : la dégustation du durian, un fruit local. Une espece de grosse courge piquante de la taille d'un ballon de foot, dont les habitants raffolent. Un veritable met de choix : 4 euros la bête. Signe particulier : son odeur, nauséabonde, oscille entre le poisson pourri et le vomi. Le fruit est d'ailleurs interdit dans les lieux et les transports publics. Prenant notre courage à deux main, nous tentons chacun notre tour d'ingurgiter une bouchée de cette putride chair végétale. J'ai l'impression d'avaler de la fondue savoyarde qui aurait un fort gout de poubelle. Si si, le gout de poubelle existe. Je recrache immédiatement, mes comparses en font tout autant. Charlotte manque de vomir et sent venir l'allergie alimentaire. Bon, le durian, c'est fait. 

Nous peinons a trouver un bar digne de ce nom. Les rades du coin sont plutot des karaokes glauques ou des chanteuses approximatives s'égosillent sur une sono assourdissante. Pour sur, les charmantes hotesses qui peuplent les lieux ne sont pas là pour faire de la couture. On finit par trouver une sorte de resto en plein air ou la bière (locale, la Tiger) est fraiche mais ou l'accueil est exécrable. Sur les coups de 23h30, chacun rentre se coucher. Encore sous l'effet du jetlag, je ne m'endors pas avant 3h du matin, pour un réveil a 9h. Ca pique un peu.

Au saut du lit, je boucle mon sac et pars en quête d'une agence de car pour rejoindre la Malaisie. Je sue et je suffoque dans la fournaise, sac au dos (je change d'auberge pour ma derniere nuit, celle-ci nétait pas donnée) pour trouver le bon guichet. Mon voyage est enfin booké, je pars en car demain direction Mersing. Je rejoindrai là-bas la french team pour quelques jours sur Pulau Besar, petite ile paradisiaque de la cote est.

A+ les crocos puants.

Quelques photos d'hier en bonus, je n'en ai pas fait de nouvelles


temple chinois

C'est important la clim a Singapour

Un grand bonbon et un Singapourien content

Ma deuxieme auberge, en jaune, au milieu
J'aime bien emmerder différents vendeurs de matos de photo chinois

6 commentaires:

  1. J'ai beaucoup aimé la dégustation de "Durian". Fruit improbable chez nous, nous qui sommes habitués à des saveurs si conventionnelles.
    Bon voyage vers la Malaisie et continue à nous nourrir de tes découvertes sud asiatiques !

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  2. Avec une échalote ca serait peut être mieux passé..

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  3. et un peu de vinaigre en boisson....

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  4. Et pourquoi pas une petite crotte de nez pendant qu'on y est.

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  5. Ton expérience du Durian ça me fait penser au regretté Coluche: "J'vais vous dire : le poisson quand c'est pas frais, déjà, à manger c'est pas bon, hein ? Mais alors à vomir... "
    Bon trip Tintin

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  6. petite suggestion bière australienne...il y a à melbourne, un bar qui fait sa propre bière "the little creature", quartier Fitzroy, Brunswick street!
    sinon le caca de cacatoes c'est bon aussi!

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